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Liste par ordre alphabétique
commune de Plouézoc'h



Ker Huella

Forme Bretonne normalisée : Ker Uhellañ

Commune : Plouézoc'h

Variantes :
Keruhella

Explications :
de "ker" = "maison" + "uhellañ", forme de superlatif de l'adjectif "uhel" = "haut".

Les adjectifs "uhel" = "haut" et "izel" = "bas", sous leur forme superlative le plus souvent : "uhellañ" / "izelllañ", "le plus haut" / "le plus bas", sont d'un emploi constant en toponymie pour distinguer deux lieux voisins ou deux maisons voisines dans un hameau. La fréquence de ces déterminants ne répond pas à une simple projection du paysage dans les appellations ; elle est sûrement aussi le reflet de ce que le "haut" et le "bas" pouvaient signifier dans la vie quotidienne d'effort et de peine, d'avantages ou d'inconvénients de toutes sortes (pentes à gravir avec de lourdes charges, exposition aux intempéries, terrains bourbeux, chemins boueux, etc…).

On voit comme l'usage est souvent flou et incertain : aucune raison logique n'explique la disparité entre les formes "Guerhuel" / "ar Ger uhel" et "Kerhuella" / "Ker uhellañ", l'une avec article et la mutation qui en résulte, l'autre sans article et conservant donc le "k" initial.

Il s'agit ici à nouveau non pas de la hauteur du bâtiment, mais de sa situation topographique, à plus ou moins grande altitude, aussi réduites que puissent être souvent les réelles différences de niveau.

À ce "Ker Uhellañ" ne correspond – ou ne correspond plus aujourd'hui – aucun "Ker Izellañ" qu'on pourrait attendre en symétrie.

LA MAISON D'EN HAUT, ou SITUÉE LE PLUS HAUT


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Keradraon

Forme Bretonne normalisée : Keradraoñ

Commune : Plouézoc'h

Variantes :


Explications :
de "ker" = "maison" + "a-draoñ" = "d'en bas", adverbe formé sur le substantif "traoñ" = "le bas", "la partie inférieure", et aussi "la vallée".

C'est cette préposition, présente en de nombreux adverbes composés (tels que "a-dreñv"="derrière", "a-dreuz"= "à travers", etc.), qui provoque la mutation du "t" initial de "traoñ", affaibli en "d".

On peut aussi interpréter ce nom par "traoñ" au sens de "vallée" ("un draonienn" = "une vallée") : "ker an draoñ" (nom + complément de nom) ; c'est en ce cas l'article qui provoque la mutation "t"/"d" (à l'initiale d'un nom féminin singulier, selon la règle habituelle) ; il faut ensuite supposer une réduction de l'article à sa seule voyelle "a" (ce qui est sans doute moins conforme aux règles de la phonétique bretonne).

On voit d'ailleurs que ces deux interprétations sont concordantes à cause de l'identité d'origine et de sens des deux termes "traoñ" et "a-draoñ".

LA MAISON D'EN BAS, ou LA MAISON DU VAL



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Keramprince

Forme Bretonne normalisée : Keranpriñs, Ker ar Priñs

Commune : Plouézoc'h

Variantes :


Explications :
de "ker" = "maison" + "amprince" pour "an priñs" (aujourd'hui "ar priñs") = "le prince" (en fonction, id., de complément de nom) ; soit : "la maison du prince".

Il ne s'agit probablement pas d'un prince de haute lignée qui aurait sûrement laissé d'autres traces ou souvenirs, mais du patronyme "Le Prince" (comme "Le Roy", "Leduc", etc.).

LA MAISON DE MONSIEUR LE PRINCE



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Kerarmel

Forme Bretonne normalisée : Kerarmel, Ker Armel

Commune : Plouézoc'h

Variantes :


Explications :
de "ker" = "maison" + "armel", ndh. (patronyme ou prénom).

LA MAISON D'ARMEL



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Keraudy

Forme Bretonne normalisée : Kerodi, Ker Aodi

Commune : Plouézoc'h

Variantes :


Explications :
de "ker" + "audy", patronyme, probablement à l'origine sous la forme "Aodi", francisé par la suite en "Audy" ; le schéma est toujours celui du nom + complément de nom.

LA MAISON D'AUDY



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Keravel

Forme Bretonne normalisée : Keravel, Ker Avel

Commune : Plouézoc'h

Variantes :


Explications :
de "ker" + "avel" = "vent" ; soit "la maison exposée au vent".

Cette explication immédiate et facile peut susciter quelques réserves. S'il s'agissait d'un complément de nom ("la maison du vent") il faudrait imaginer un article devant le déterminant : "ker an avel" (toujours sur le modèle de "tour an iliz"), et devant une voyelle cet article devrait avoir survécu sous la forme au moins d'une consonne de liaison : "kernavel", comme l'attestent de nombreux toponymes en "kern-" (comme par exemple "kernéac'h", pour "kernec'h", de "ker an nec'h" = "la maison d'en haut").

Ou alors il s'agirait d'un composé où le déterminant "-avel" ne serait pas perçu comme complément de nom mais comme une espèce de déterminant par juxtaposition, sur le modèle de "melin avel" = "le moulin à vent" ; le breton affectionne les constructions de ce type dont les exemples abondent : "un hent karr" = "un chemin charretier" (littéralement "un chemin-charrette"), "ti soul" = "chaumière" (littéralement : "maison-chaume"),etc.

Ou encore enfin il pourrait s'agir de "ker" + "Avel", ndh dont nous sont proposées diverses formes anciennes : "Azvel", "Abel",etc.

"Keravel" étant planté sur les hauts du Gouré, on a une préférence purement paysagère pour la lecture venteuse.

LA MAISON VENTÉE, LA MAISON DU SIEUR AVEL



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Kerbériou

Forme Bretonne normalisée : Kerberiou, Ker Beriou

Commune : Plouézoc'h

Variantes :


Explications :
de "ker" + "beriou", forme mutée du ndh Periou.

L'accent porte sur le "i" de la diphtongue finale, en concordance avec la prononciation locale du patronyme "Periou".

LA MAISON DE PERIOU



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Kerbridou

Forme Bretonne normalisée : Kerbridou, Ker Bridou

Commune : Plouézoc'h

Variantes :


Explications :
de "ker" + Bridou", forme mutée du ndh "Pridou".

LA MAISON DE BRIDOU



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Kerdiabri

Forme Bretonne normalisée : Ker diabri

Commune : Plouézoc'h

Variantes :


Explications :
de "ker" + "diabri", adjectif formé du préfixe privatif "di-" + "abri", gallicisme = "inabrité".

LA MAISON INABRITÉE



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Kerfénéface

Forme Bretonne normalisée : Kerfenefas

Commune : Plouézoc'h

Variantes :


Explications :
Aucune hyptohèse connue pour ce toponyme qui, pour le moment, demeure totalement inexpliqué.



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Kergaradec

Forme Bretonne normalisée : Kergaradec, Ker Karadeg

Commune : Plouézoc'h

Variantes :


Explications :
de "ker" + "garadec", forme mutée du patronyme "Karadeg".

LA MAISON DE CARADEC



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Kerillio

Forme Bretonne normalisée : Kerilio, Ker Iliav

Commune : Plouézoc'h

Variantes :
Kerilho, Kerilliau

Explications :
de "ker" + "illio", prononciation locale du nom commun "iliav" = "lierre". (La graphie "-av", ou quelquefois "-ao" correspond à une diphtongue localement prononcée aujourd'hui "o" en finale de mot ; pareillement le "v" après consonne produit aussi le son "o" en finale de mot : "ar marv" ("maro") = "la mort, "mezv" ("mezo" / "meo") = "soûl, ivre"). Soit "la maison au lierre".

ou bien aussi de "ker" + "Ilio", ndh qui se retrouve sous de nombreuses variantes à partir d'une forme mutée "Viliav", issue de "Miliav" ; Cf. "Gwimilio" (Guimiliau), "Plouilio" ("Ploumiliau").

LA MAISON AU LIERRE, ou LA MAISON DE MILIAU



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Keristin

Forme Bretonne normalisée : Keristin, Ker Iestin

Commune : Plouézoc'h

Variantes :


Explications :
de "ker" = "Istin", ndh (issu du latin "Justinus"), fréquent aussi sous les formes "Jestin", "Gestin".

LA MAISON DE GESTIN



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Kerivoalen

Forme Bretonne normalisée : Kerivoalen, Ker Rivoalen

Commune : Plouézoc'h

Variantes :


Explications :
de "ker" + "Rivoalen", ndh connu sous de multiples variantes ou graphies : "Riwallon", "Rioalon", "Rioualon", etc.

Il y a évidemment réduction des deux "r" (final et initial) en un seul ; et la syllabe accentué "-voa-" est longue (ce qui est en désaccord avec la remarque de J.Y.L. qui suppose que la brièveté de cette syllabe suppose un double "l"dans la forme écrite du toponyme ; il est vrai qu'en cette matière les graphies sont fort douteuses et que les perceptions sonores sont elles-mêmes souvent sujettes à caution).

Il s'agit d'un hameau de plusieurs maisons.

LE HAMEAU DE RIVOALEN



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Kerjean

Forme Bretonne normalisée : Keryann, Ker Yann

Commune : Plouézoc'h

Variantes :


Explications :
de "ker" + "Jean", ndh, en sa forme bretonne : "Yann".

Comme il s'agit d'une belle et imposante bâtisse – où fut reçue dit-on la Duchesse Anne, lors de son pèlerinage à Saint-Jean-du-Doigt – "ker" désigne ici plutôt un manoir qu'une maison. Ce nom a-t-il quelque rapport avec le "Jean" de "Saint-Jean-du-Doigt" ?

LA DEMEURE DE JEAN



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Kerjézéquel

Forme Bretonne normalisée : Kerjezekel

Commune : Plouézoc'h

Variantes :


Explications :
de "ker" + "Jézéquel" / "Jezekel", ndh.

LA MAISON DE JÉZÉQUEL



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Kermaria

Forme Bretonne normalisée :

Commune : Plouézoc'h

Variantes :


Explications :
de "ker" + "Maria" = "Marie".

Il s'agit d'un hameau récent, ce qui explique que le toponyme n'ait pas connu la mutation "Kermaria" / "Kervaria".

LE HAMEAU DE MARIA



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Kermartin

Forme Bretonne normalisée : Kervarzhin, Ker Varzhin

Commune : Plouézoc'h

Variantes :


Explications :
de "ker" + "Martin", ndh.

Il s'agit, comme pour "Kermaria" , d'un habitat récent ; l'absence de mutation s'explique par la modernité du toponyme qui aurait normalement donné en breton une forme "Kervarzhin".

LA MAISON DE MARTIN



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Kernéléhen

Forme Bretonne normalisée : Kernelehen, Ker an Evlec'henn

Commune : Plouézoc'h

Variantes :


Explications :
de "ker" + "nelehen", forme réduite du groupe nominal "an elec'hen" (pour "an evlec'henn") = "l'ormaie", de "evlec'h" = "orme" avec le suffixe "-enn" signifiant "un lieu planté de" (on a ici à nouveau la réduction de l'article "an" à la simple consonne de liaison "n").

Le fait que "evlec'h" = "orme" soit inconnu des bretonnants d'aujourd'hui ("l'orme" se dit localement "an tilh", dont le sens d'origine est "tilleul") ne contredit pas cette explication : le site et le toponyme paraissent très anciens et remonter à une époque où le terme de "evlec'h" pouvait être familier.

Ce nom désigne globalement le village du fond de l'anse de Térénez. Cf. à ce propos la rubrique "an Arvor".

LE VILLAGE DE L'ORMAIE, LE VILLAGE AUX ORMES



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Kernoter

Forme Bretonne normalisée : Kernoter, Ker Noter

Commune : Plouézoc'h

Variantes :


Explications :
de « ker » + « noter », ndh, probablement issu du nom commun « an noter », gallicisme = « le notaire » ; « Noter » étant en ce cas un nom propre se construit comme tel sans article bien qu’il soit en fonction de complément de nom : « Ker Noter » comme on a « Ker Armel ».

L’interprétation par « Ker an noter » = « la maison du notaire », où « noter » est non plus patronyme mais nom commun et exige donc comme tel un article en fonction de complément de nom, serait phonétiquement très correcte ; l’article serait en ce cas naturellement absorbé par le « n » initial du substantif « noter », et s’effacerait totalement : « Ker (an) noter ». Mais bien que la demeure de « Kernoter » ait toutes les apparences d’un imposant manoir, rien n’indique qu’il se soit agi à l’origine du siège d’un notaire.

Il convient évidemment d’écarter comme tout à fait incongrue ici l’explication par « Ker an aoter », à partir de « aoter », nom commun au sens d’ »autel ».

LA MAISON DU SIEUR NOTER



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Kerséac’h

Forme Bretonne normalisée : Ker Sec'h

Commune : Plouézoc'h

Variantes :
Le Guersec'h, ar Gersec'h

Explications :
de « ker » + « sec’h » = « sec ».

La forme trégoroise de l’adjectif « sec » est « sec’h », avec un « e » fermé (« é ») dans la prononciation comme dans l’écriture ; la forme « seac’h » est un flagrant léonardisme qui peut s’expliquer de deux façons :

- comme un phénomène de transcription qui se veut savante par imitation du dialecte léonard dont la morphologie est réputée de plus « pur breton » ou même de « seul vrai breton » ; cet excès de zèle qui tend à corriger les formes dialectales par ces pseudo-restaurations est un mobile des plus répandus chez beaucoup de transcripteurs ou de secrétaires.

- ou bien par le fait que le déterminant est ici non pas adjectif mais patronyme : « la maison du sieur Le Seac’h », dont le nom indique qu’il est léonard ou d’origine léonarde ; le toponyme initial serait dans ce cas « Ker Ar Seac’h », mais on sait qu’en cette position l’article s’efface d’autant plus facilement qu’une hésitation ne manque pas de s’instaurer entre le déterminant adjectif et le déterminant ndh.

La maison est située à flanc de vallée, non loin du plateau, en un endroit relativement sec qui pourrait mériter le qualificatif de « sec’h ». De surcroît la forme orale en usage, qui est "Gersec'h" et non pas "Kersec'h", implique qu'il ne s'agit pas d'un complément de nom : en effet la mutation "k" / "g" suppose la présence implicite d'un article devant "ker", incompatible avec une forme de génitif. Il convient donc de donner la préférence à l'interprétation par l'adjectif "sec'h" = "sec".

LA MAISON SÊCHE




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Kervec

Forme Bretonne normalisée : ar Gerveg

Commune : Plouézoc'h

Variantes :


Explications :
La prononciation accentue fortement la dernière syllabe dont la voyelle est ouverte et longue : « Kervêg ».

Toute interprétation par un déterminant "beg", au sens de « bec, pointe, extrémité, sommet » est à écarter en raison du « é » bref et très fermé de « beg » ; en raison aussi du genre masculin de "beg" qui exclut la mutation "b" / "v" ; de surcroît, le siteà flanc de coteau ne s’accorde sémantiquement à aucune des valeurs de « beg ».

J.Y. Lagadec évoque l’hypothèse d’un patronyme « Avezec », successivement réduit à « -avec », puis « -vec », et qui serait issu d’un substantif vieux-breton « awed » - aujourd’hui « awen » - au sens de « inspiration, ardeur » ; mais il fait aussi justement remarquer que la forme usuelle de « Guervêg » / « Gerveg », avec mutation du « k » initial en « g » , suppose devant le nom la présence latente ou implicite d’un article : « (ar) Guervec » ; un tel article suppose que le déterminant peut être tout ce qu'on voudra sauf un complément de nom : on sait en effet que, selon la règle de formation du génitif, la présence d’un complément de nom (le plus souvent un déterminant ndh) exclut toute présence d’article devant le nom déterminé (ex. : « le haut de la côte » = « penn ar c’hra »), « la maison de Martin » = « Ker Varzin » ; Cf. à ce propos l’article « Barnenez »).
Cf. la suite à "Kervec – Suite et fin"



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Kervec - Suite et fin

Forme Bretonne normalisée :

Commune : Plouézoc'h

Variantes :


Explications :
Cette remarque exclut donc l'explication par le déterminant ndh « Avezec » / « Vec ». Le recours à des patronymes français tels que "Le Bec" ou "Le Bègue" sont à rejeter pour la même raison, outre que ces propositions sont phonétiquement peu défendables, en particulier pour la mutation "b" / "v" ; il serait par ailleurs bien étrange qu'un établissement manifestement ancien se soit fondé sur un patronyme français dans un secteur où la toponymie est si exclusivement bretonne.

Le déterminant devrait donc être ici un qualificatif ou un complément indirect, réduit ou déformé par l'usure du temps, et qui demeure inconnu.



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Kervenalen

Forme Bretonne normalisée : Kervenalen

Commune : Plouézoc'h

Variantes :
Kervenalan

Explications :
L’explication par une forme d’origine « Kerbenalen », issue du substantif « balan » = « genêt », suppose une série de phénomènes résumés ci-dessous sans tenir compte de l'ordre chronologique de leur apparition :

- par rapport à "balan", qui correspond à l'usage local, on a ici une forme archaïque, qui remonte au vieux breton "banadl" / "banal", pour désigner le "genêt" ; le passage de l'une à l'autre forme résulte d'une métathèse (ou inversion des consonnes au sein d'un mot, altération phonétique commune dans l'histoire des langues) : "banal" / "balan", par inversion "n"-"l" / "l"-"n".

- on a ensuite des effets de différenciations (ou dissimilations) entre les deux voyelles "a", qui conduisent à des formes "benal", le plus souvent, ou parfois "banel", toutes deux attestées.

- le suffixe "-en" (ou "-enn") est ici une marque de singulatif (qui, à partir d'un substantif à valeur collective, permet de désigner l'unité : "benal" = "du genêt, des genêts" / "benalen" = "un genêt, un plant, une touffe de genêt") et non pas l'indicateur d'un terrain planté de genêts : la "genêtière" se dit "benaleg", ou "balaneg" (Cf. plus haut l'article "Bleinbalanec").

Cf. la suite à l'article "Kervenalen" – suite et fin



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Kervenalen - suite et fin

Forme Bretonne normalisée :

Commune : Plouézoc'h

Variantes :


Explications :
- le substantif "benalen" enfin n' a guère de sens au singulier sans l'article qu'il appelle naturellement, défini ou indéfini, et, comme ces singulatifs en "-en" sont de genre féminin, l'article provoquera la mutation adoucissante "b" / "v" : "ar venalen", "eur venalen" ("le plant de genêt", "un plant de genêt").

- le groupe nominal ainsi construit, sous forme de complément de nom : "Ker ar venalen", aboutit par simplification, après chute de l'article comme divers exemples l'ont déjà montré, au toponyme "Kervenalen".

La difficulté – si objection il y avait – naîtrait du fait que parmi les diverses variantes historiques ou dialectales attestées pour désigner le "genêt", l'usage local actuel aussi bien que la préférence ancienne paraissent clairement établis en faveur de "balan", comme l'indiquent les toponymes plus ou moins anciens de "Bleinbalanec", et de "Ty a balan" ; cela néanmoins n'impose peut-être pas d'exclure une formation divergente en raison d'une ancienneté plus grande encore, ou bien pour quelque autre raison qui nous échappe aujourd'hui.

LA MAISON AU GENÊT, LA MAISON À LA TOUFFE DE GENÊT (et non pas LA MAISON AUX GENÊTS, LA MAISON DE LA GENÊTIÉRE)



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Keun (le)

Forme Bretonne normalisée : Ar C’heun

Commune : Plouézoc'h

Variantes :
Le Kun

Explications :
de « geun », fém. = « marais ».

La forme « keun », « ar c’heun », suppose une variante locale de genre masculin, qui explique la mutation « k » / « c’h ».

Le lieu ainsi nommé est effectivement d’une généreuse humidité. Cf. aussi la variante « ar Yun » , « ar Yeun » (avec palatalisation de la consonne initiale), qui désigne un secteur marécageux et lacustre au pied du Roc’h Trévézel.

LE MARAIS



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