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Liste par ordre alphabétique
commune de Plouézoc'h



Dalar

Forme Bretonne normalisée : Dalar (an)

Commune : Plouézoc'h

Variantes :
le Dalar

Explications :
de "talar" = "extrémité, bout du champ", précisément cet espace réservé, aux extrémités de la parcelle, pour la manoeuvre des machines agricoles et spécialement de la charrue (les labours se font généralement dans le sens de la plus grande longueur, les manoeuvres de retournement se font donc aux extrémités les plus étroites du champ).
Le "d" correspond à la mutation normale du "t" à l'initiale d'un substantif féminin ; cela suppose que le terme "talar" était perçu localement comme un féminin, en dépit de ce qu'indiquent les dictionnaires contemporains.

LA MAISON DU BOUT DU CHAMP


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Dourduff (le)

Forme Bretonne normalisée : An Treizh

Commune : Plouézoc'h

Variantes :
Le Dourduff-en-Mer

Explications :
« an dour du », de "an dour" = "l'eau" + "du" = "noir" = "l’eau noire".

Il s’agit initialement de l’affluent qui forme frontière entre la commune de Ploujean et la commune de Plouézoc’h et qui se jette dans la rivière de Morlaix en un point qui s’appelle en breton « an Treiz » (= « la traversée »), et anciennement en français « le Passage » (c’est la dénomination qui figure encore sur le cadastre de 1830 : "Passage Bel Air") ; un passeur en effet assurait dans sa barque la traversée de la rivière à cet endroit, avant la construction du pont de chemin de fer, ultérieurement converti dans le pont routier en usage aujourd’hui.

Ce nom se prononce en breton comme il s’écrit : « dour-du » ; la forme adoptée en français, « le Dourduff », prononcée « dour-duf », est la restitution – ou le maintien – d’une graphie archaîque du breton qui traduisait elle-même une prononciation ignorée du français, dont l’alphabet n’offrait par conséquent aucun signe adéquat pour exprimer la réalité phonétique de cette consonne du breton ancien. La graphie et la prononciation du français « dourduff » correspondent donc à des archaïsmes que le breton vivant d’aujourd’hui n’a aucune raison de retenir.

Cf. la suite à l'article "Dourduff (le)" – suite et fin



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Dourduff (le) - suite et fin

Forme Bretonne normalisée :

Commune : Plouézoc'h

Variantes :


Explications :
La rivière a donné – en français - son nom à deux lieudits établis sur ses rives ; l’un au confluent avec la rivière de Morlaix : « le Dourduff-en-Mer », l’autre en amont, premier hameau que l’on rencontre en remontant le cours du Dourduff : « le Dourduff-en-Terre » ; il s’agit d’appellations proprement françaises et modernes, qui par ailleurs se répondent l’une à l’autre.

L’invention du toponyme « le Dourduff-en-Mer » désigne avec exactitude le débouché de la rivière le Dourduff sur la mer, et s’accorde par son déterminant maritime (« -en-Mer ») avec la grande vogue du balnéaire (le terme même de « balnéaire » n’apparaît en français qu’en 1865) qui se répand sur toutes les côtes de France dans la seconde moitié du XIXème siècle, avec son cortège d’ambitions et de désillusions.

C’est sans doute par contagion ou par imitation que le toponyme se dédouble en « Dourduff-en-Terre » pour désigner le premier et seul hameau important en amont sur le Dourduff. (Restent à vérifier néanmoins les dates précises d’apparition de ces deux toponymes).

Aucun de ces deux termes n’a de traduction ou d’équivalent strict en breton. On a déjà vu que « le Dourduff-en-Mer » se dit « an Treiz » (« la traversée, le passage »), encore chez les bretonnants d’aujourd’hui. « Le Dourduff-en Terre » n’a, quant à lui, aucune appellation globale en breton : chacune des demeures qui le compose a simplement sa propre désignation : « Melin Vor », « Melin Bruilhec », etc…



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